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Quoi de plus innocent qu’une perle de rosée?

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La rosée, tout le monde connaît.

On la découvre, au petit matin, quand le soleil est à peine levé, et qu’elle recouvre l’herbe des prés de gouttelettes diaphanes et argentées qui scintillent au soleil.

Si frêle cependant qu’un rayon de soleil suffit à la volatiliser. Mais si solidement accrochée au brin d’herbe ou à la pétale de fleur. Pure comme le diamant, et pourtant si fragile !

Les alchimistes ne s’y étaient pas trompés, qui en faisait l’un des ingrédients majeurs d’élaboration de la Pierre Philosophale.

Sa transparence était à récolter au petit matin (mais peut–on la récolter différemment ?), déroulant un linge sec sur herbes et feuillages pour l’imbiber de myriades de gouttelettes de rosée. Après essorage, l’eau pure est recueillie pour le  » Grand Oeuvre « .

La rosée a, semble–t–il d’autres vertus : elle fait venir la beauté aux femmes qui, comme en Ukraine,se roulent nues dans la rosée matinale. Elle guérit les maladies de peau. Et bien d’autres choses encore…

La rosée, source d’inspiration des arts et des lettres, est aussi bien présente dans les religions. Dans la Bible, les Ecritures emploient le mot rosée au sens figuré, pour désigner tout ce qui, sans bruit, et même de façon invisible, apporte rafraîchissement et bénédiction, comme la rosée à la végétation…

L’Ecclésiaste, quant à lui, ne veut se souvenir que de l’éphémère associé à la rosée, et l’assimile à la vanité et à l’inanité de toutes choses : la signification littérale des fameuses paroles où l’Ecclésiaste déplore le vide et le néant des choses d’ici–bas  » vanité des vanités, et tout est vanité  » ne signifie – t–il pas littéralement en hébreu  » rosée, rosée, et tout n’est que rosée ? »